La cérémonie à la mairie

Le Samedi 8 Avril 2006 à 10h30, nous nous sommes dit OUI à la mairie des Herbiers. Nous avons eu la joie d’être mariés par Annie l’adjointe au maire, mais avant tout une amie très proche de la famille Chervet. Nous gardons donc un merveilleux souvenir de cette cérémonie, qui a été pleine d‘émotions, loin du cliché rébarbatif et pompeux du passage à la mairie.

Voici le discours d’Annie (Annie, merci encore pour ta générosité et ta sincérité):

Des Herbiers au Canada, il n’y a qu’un pas. Juste une haie et une magnifique vue sur le Mont des Alouettes. J’ai rencontré Pat, Dominique et Christian il y a plus de 25 ans lors d’un prêt de moutarde entre voisins. Je n’imaginais pas alors, marier Caroline que j’ai tenue dans mes bras lorsqu’elle était bébé. Aujourd’hui, c’est une étape importante dans cette amitié partagée tout au long de ces années avec nos deux familles.
C’est un vrai bonheur que d’accompagner Caroline et Anthony à l’occasion de leur mariage. Je suis fière d’être à vos côtés et de partager ce jour inoubliable qui, je l’espère, sera le début, ou plutôt la suite d’une vie à deux pleine de sourire et de joie.
Je renouvelle tous mes vœux de bonheur à Caroline et Anthony, Christian et Karine, Sylvain et Eva, Dominique et Pat. Avec un message d’amitié particulier pour Pat, pour la remercier d’être ce qu’elle est, tout simplement.




Les mariés avec Annie


Les témoins


A la sortie de la mairie

Le verre de l'amitié

A la suite de la cérémonie, nous avons partagé le verre de l’amitié chez les parents de la mariée. On a alors profité du beau temps pour prendre quelques photos.







Les parents






Les frères et soeurs







Les grands-parents









Les témoins









La famille Pavageau











La famille Pluchon






Des amis de l'Armée
















Des amis de Lycée

Le repas

Avec les parents, grands-parents et les frères et sœurs, nous avons mangé à l’Auberge Le Buchet, à Saint Laurent Sur Sèvre. Le cadre est magnifique, et le menu « sortait des sentiers battus » (Chausson d’escargots et gésiers aux amandes effilées, Navarin de joue de lotte à l’estragon, gratin de banane au coquelicot)

Les chevilles

Normalement, on plante les chevilles pour les fiançailles. Dans notre cas, cette soirée représentait les fiançailles pour le mariage religieux, avec toutes les traditions vendéennes chères à nos coeurs.

"[Généralement, les fiançailles] ont lieu actuellement entre trois et six mois avant le mariage. Les deux familles (généralement les plus proches parents) se réunissent alors pour un repas à domicile ou, plus souvent encore, au restaurant. Avant 1939-1945, cette rencontre, qui était parfois la première, servait principalement à régler les problèmes d'installation du jeune couple et d'organisation des noces. C'est sans doute pourquoi on utilisait les termes arrangements, emmancher le mariage ou fourbir la marmite pour désigner cette étape. Le repas préparé à cette occasion était en général assez simple.

Le repas qui prépare l'union des familles, n'est qu'un des moments de ce jour, une autre séquence prend place en effet à la fin de la journée : il s'agit de piquer la cheville. Celle-ci, commandée chez le menuisier quelque temps avant, est offerte par les amis ou les conscrits de l'un ou des deux fiancés. Ils l'apportent en groupe, chez les parents de l'un des futurs où les invités se sont réunis.
La cheville est un piquet de bois d'un mètre environ, effilé à une extrémité et cerclé de métal à l'autre. Elle est surmontée d'un gobelet en bois tourné, souvent sculpté des initiales des fiancés, d'anneaux entrelacés, de grappe de raisin, etc. On a pris soin de la décorer avec du lierre et des fleurs – naturelles ou en papier – suivant la saison.








Les jeunes amis ou conscrits présentent donc la cheville aux fiancés après avoir rempli le gobelet des deux ou trois verres de vin qu'il contient. Le couple doit boire – chacun son tour –, puis les parents, parrains, marraines et autres invités vident leur coupe.






A l'aide d'une scie les fiancés séparent alors le gobelet du pieu. On choisit un endroit proche de la maison – le jardin ou l'aire dans les villages – où il sera possible de planter la cheville sans trop de difficulté car on doit l'enfoncer entièrement dans le sol.




C'est la fiancée qui donne le premier coup de masse, le fiancé tape ensuite et tous les participants, généralement dans l'ordre de la parenté. Après l'avoir enfoncée assez pour montrer sa force mais pas trop pour que d'autres puissent le faire, on boit une coupe de vin.


[Autrefois, le cercle d'invités ne se composait que de la famille et des voisins. présent, il] s'est considérablement élargi ; il n'est pas rare de voir entre cinquante et cent personnes ; tout le voisinage, la famille élargie, les conscrits, les amis des fiancés et de leurs parents sont invités. Ils partagent généralement une collation – charcuterie, brioche, gâteaux, café, vin et depuis quelques années ils apportent des cadeaux à cette occasion. Cette participation élargie donne donc aux fiançailles un caractère public qu'elles n'avaient pas auparavant, et les rapproche du mariage."

Plus de détails sur : http://terrain.revues.org/document3152.html#tocto1